Placebo spiritus sanctus
L’effet placebo « illustrates the general shift in scientific opinion about mind and health ». On se remémorait il y a quelques jours avec M le documentaire que nous avions vu sur Arte concernant l’effet placebo. Édifiant ! Extraordinaire de voir à quel point la médecine en est à balbutier devant les mystères de l’esprit — lequel esprit, entre autres choses, est doué du pouvoir de guérir.
Un médecin distribue à ses patients des remèdes et des placebos. Il croit savoir lesquels sont lesquels, et obtient des résultats pour ce qu'il croyait être les "remèdes". Seulement, on ne lui avait fourni que des placebos. Qu’en est-il, derrière cette humiliation de la raison médicale ? N’oublions pas que l’idéologie matérialiste dominant la médecine traîne une longue histoire de condescendance et de mépris à l’égard de ceux qui ne sont pas du même poil matérialiste.
« The venerable belief that mental state is an important factor in the cause and cure of disease… is largeley folklore », entonnait-on encore en 1985 dans un edito du New England Journal of Medecine.
« The placebo response suggests "the reverse of the conventional way of thinking about the mind-body problem. We usually think about mental states as emerging from physiological processes. In placebo, there is a mental state that seems to alter physiological processes » (Irreducible Mind, p. 215).
Cette expérience et d’autres du même genre forcent à envisager l’action de l’esprit sur le corps :
Le placebo fait signe en direction du psi et, de proche en proche, en direction des étranges pouvoirs de l’esprit.