D'un signe à l'autre
La question est de savoir si le "passage" d'une planète d’un signe à l’autre du Zodiaque — entre autres choses du même genre — s’effectue de manière discrète ou bien continue.
Ainsi : y aurait-il une "zone" de transition où les qualités zodiacales "mutent" ou "s’inversent"1, pour atteindre celles du signe suivant ?
Si cette « zone d’inversion de polarité » existe, alors le phénomène peut être dit continu.
Ainsi, une planète située dans cette zone de transition (par exemple à 29°59° d’un signe) — partagerait certaines qualités zodiacales avec le signe suivant.
Dans le cas contraire (phénomène de type « discret »), il faut imaginer un « palier », un « clic », un point de bascule qui fait passer des qualités d’un signe à celles du suivant…
Ma "sensibilité" (neptunienne) me porte plutôt à imaginer une continuité. J’aurais envie d’invoquer "la nature" pour en justifier, mais il n’est pas clair que la nature offrirait davantage de phénomènes continus que de phénomènes discrets… La différenciation cellulaire donne deux yeux, deux oreilles, etc. (phénomènes « discrets »).
Sur cette question, Karen Hamaker Zondag et S. Arroyo n’ont pas choisi le même camp. Pour Arroyo, les planètes jusqu'à 6° avant la cuspide d’une maison sont à considérer comme situées dans la maison suivante. Zondag parle de recherche « plus récentes » qui vont dans le sens discrétionniste. On regrette que ces discussions soient peu étayées, et qu'elle ne s’appuient pas sur l’expérience de ces astrologues.
Enfin… rien ne dit que les deux approches ne puissent cohabiter, faisant de l’astrologie une science « impossible »… Un peu, si on veut, comme dans la chanson « La lumière est onde et corpuscule ».
Notes de bas de page:
Je n’ai jamais lu d’astrologues sur ce sujet, mais il me semble clair que les qualités du signe qui en succède un autre sont largement opposées. Ce qui est renforcé par la distribution des maîtrises planétaires et les polarité des planètes elle-mêmes